La Chine et l'Asie du Sud Est à vélo Eté 2013

Pourquoi la Chine ?
Car c'est un pays-continent, qui n'a d'égal en superficie que l'Australie, les Etats-Unis, ou encore le Canada (environ 10 millions de km², soit 20 fois la France). Et du coup il est riche d'une diversité immense, géographique, des écosystèmes, des ethnies et culturelle. La Chine Occidentale, avec sa muraille himalayenne, ses hauts plateaux, ses déserts et des ethnies qui ont dû s'adapter à la rudesse des climats. La Chine Centrale, faite de moyennes montagnes, plateaux, collines et bassins, qui est encore marquée par la ruralité. La Chine côtière, terre de faible altitude, terreau de l'agriculture, de vastes cités et d'une forte densité de population Han.
Car j'ai gardé un souvenir ému de mes découvertes en Chine : chaque rencontre était le fruit d'une longue bataille. Les chinois sont de mon expérience timides, voir fuyants lorsqu'un étranger les aborde de manière spontanée. Il est difficile d'établir le contact, ce dernier se fait après une phase de "reconnaissance" voire "d'adoption". Et lorsque le contact est noué, alors on a l'impression de rentrer dans la caverne d'Ali Baba, avec un étalage de trésors à contempler et à comprendre.
Car leur langue est un charabia insaisissable pour nos oreilles d'occidentaux, et c'est tous les jours un challenge de les comprendre et de se faire comprendre : la moindre des demandes (manger, dormir, se déplacer) est toujours le prétexte à des imbroglios et des rires. Du coup, chaque rencontre avec quelqu'un avec qui on peut dialoguer (en anglais par exemple) prend une saveur toute particulière.
Car on y mange bien, et varié : chaque région porte ses spécificités culinaires, et elles ne s'arrêtent pas aux baguettes, riz et canard laqué. Et cette culture de la nourriture est accessible à tous, par le biais de petits bouis-bouis locaux, de cuisines familiales ou de grands restaurants.
Car c'est un monde à part, de part son modèle économique et politique, sur lequel on peut trouver bien sûr énormément à redire, mais qui fait vivre aujourd'hui près d'un milliard de personnes. Et pour en sentir les ressorts et la vitalité, il n'est rien de mieux pour dépasser la vision souvent caricaturale donnée par les journaux occidentaux que de s'y plonger sans retenue.
Avec derrière ce périple en Chine deux possibilités : la traversée du Tibet ou la descente en Asie du Sud-Est jusqu'au golfe de Thaïlande en passant par le Laos et le Cambodge.

Le parcours
Le voyage de 3 mois à vélo démarre à Pékin jusqu'à Xining. Direction sud-ouest vers Xi'an, en traversant les régions de l'Hebei, du Shanxi et du Shaanxi. Puis plein ouest via le Ganzu et le Qinghai, pour terminer la première partie de notre périple de plus de 3000 kilomètres à Xining, porte d'entrée du Tibet.
Ensuite nous avons deux solutions dictées par : la longueur et les prolongations de notre visa sur place, et les possibilités de traverser des territoires à accès réduit (Tibet par ex).
- La première solution étant de prendre la route de Lhassa au sud-ouest. De là, la traversée du Tibet se prolongera jusqu'à la traversée de la frontière himalayenne pour finir de l'autre côté, au Népal.
- La seconde solution est de prendre la route au sud, via Chengdu (Sichuan) et Kunming (Yunnan) qui nous amènera au Laos et au Cambodge. De là, un saut en avion pour rejoindre le nord de l'Inde et le Népal.
Dans tous les cas et suivant le temps que nous disposerons en terme de visa, il est possible que nous "sautions" quelques étapes en prenant le train ou le bus.

Ce qui nous fait triper
- Bivouaquer sur la Muraille de Chine, et se réveiller au soleil Levant.
- Passer sans encombre le dernier poste de frontière sur la route de Lhassa (Tibet).
- Dormir dans un des monastères suspendus du Shanxi.
- Poser la tente dans un pâturage de yaks et de yourtes tibétaines.
- Charger nos vélos dans un bateau lent qui descend le Mékong au Laos.

Garder un oeil sur
- Notre date de fin de visa en Chine, et les possibilités de prolongation.
- L'entretien de nos vélos (que l'on achètera sur place), car peu de possibilité de réparation hormis les très grandes villes.
- Les effets de l'altitude si nous prenons la route du Tibet, car l'altitude conjuguée à un effort à vélo favorisent les embolies pulmonaires.


Pris sur le vif

Déjà parcouru

     1186 km      17053 km
     168 km      232 km
     6342 m (6)


Où sommes nous ?


Date : 13/08/2014
Lieu : Saugnac et Cambran, France
Déplacement : Repos
Direction :

Sur la carte ...

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, le 08/09/2023


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